Le principe de l’asservissement en kinésiologie

Quittons le domaine des sciences humaines pour observer l’utilisation fréquente des mécanismes régulés s’adaptant aux changements de circonstance.
Du thermostat de radiateur d’appartement aux freins A.B.S. d’une automobile, on retrouve le principe appelé « asservissement« .
Schématiquement, l’asservissement est composé :

  • d’un capteur/transmetteur d’informations ;
  • d’une unité centrale qui traite les informations reçues et répond en fonction des consignes qui la programment. Suivant la complexité de ce qu’elle gère, cette unité dispose
  • d’un nombre plus ou moins grand de procédures adaptées afin de répondre à tous les cas de figures prévisibles.

Exemple : un thermostat commandant l’ouverture ou la fermeture d’une vanne de radiateur inclut beaucoup moins de procédures que le système de freinage assisté d’une voiture, qui en comprend lui-même beaucoup moins que le pilotage automatique d’un avion.
Ces mécanismes sont des reproductions simplifiées du fonctionnement humain. L’homme dispose de capteurs qui mettent son cerveau en relation avec l’extérieur : les organes des sens.

Il dispose aussi de capteurs qui mettent chaque fonction et chaque organe en relation avec un « centre de gestion des informations », renvoyant aussitôt les réponses adéquates pour maintenir l’homéostasie (équilibre intérieur/extérieur).
Le système de thermorégulation, le calibrage des vaisseaux, le tonus musculaire, les rythmes cardiaques et respiratoires, les secrétions endocrines et exocrines, etc. sont gérés par le Système Nerveux Central, comparable à l’unité centrale d’une micro-informatique perfectionnée.
Le moindre déséquilibre de l’un de ces systèmes perturbe l’ensemble et les retentissements sur le système structurel sont immédiatement vérifiables par une modification du verrouillage musculaire.
L’interaction de tous les systèmes est sans faille : ils sont solidaires et aucun d’eux n’est isolé des autres.

 

Pour mieux comprendre l’importance des effets de la programmation de notre cerveau sur notre corps, rappelons-nous les chauffeurs routiers qui étaient représentés, il y a quelques années, avec de gros bras : conduire un camion nécessitait de la force physique.
Avec l’apparition de la direction et des freins assistés, on a vu apparaître un nouveau style de conducteurs de poids lourds : de frêles femmes qui manoeuvrent d’une seule main des engins de trente tonnes. Elles utilisent le « cerveau » du camion qui transmet leurs ordres aux divers organes mécaniques.
Lorsqu’un praticien limite sa compréhension à l’aspect physique d’un problème, il néglige l’essentiel : le cerveau centralisateur et gestionnaire d’informations.

En restreignant son action à une approche mécanique de l’humain, il se place dans la situation d’un camionneur se privant de l’aide des asservissements.
Ses manoeuvres s’adressent à la périphérie, c’est-à-dire aux effets et non à la cause.
Même lorsque le problème est d’origine traumatique, un stress y est associé et fait partie des éléments qui constituent la programmation du cerveau. Négliger ce stress, c’est négliger une cause de prolongement du problème .

Le rapprochement entre l’humain et les machines modernes s’arrête là.
Les programmations de l’individu sont beaucoup plus sophistiquées, donc plus fragiles que celles de n’importe quelle merveille technologique actuellement connue. De plus, elles sont tributaires d’héritages génétiques et de conditionnements différents pour chaque individu.
Aussi la kinésiologie agit-elle sur ces programmations de façon ciblée.
Le praticien applique des corrections agissant exclusivement sur l’objectif fixé par le patient lui-même.

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